mercredi 21 août 2013

Cok'Hillette sort au 1/21e

Daniel, éternel amoureux devant la grande famille du Type H s'est entiché d'une volonté farouche : créer la miniature au 1/21e de Cok'Hillette.

Pour ce faire, voici la base qui va être modifiée :


 La double plaque d'immatriculation cédera sa place à une plaque de police qui sera placée à gauche. Les feux disparaissent...


 Les clignotants disparaissent et les emboutis qui les supportaient aussi... Travail minutieux et remarquable !

 La couleur m'a littéralement interloqué. A ce stade, je vois déjà Cok'Hillette !

et voilà !




vendredi 9 août 2013

Sous le pont Mirabeau, coule la Seine...

Et nos amours, faut-il qu'il m'en souvienne ? 

Avoir rendu les bords de Seine aux Parisiens m'interpelle à quelques amères réflexions. Comme souvent, le problème est déplacé de quelques mètres : sur les quais, les difficultés étouffent la fluidité. L'automobiliste parisien suffoque, sa voiture à l'arrêt pollue. 

A priori, quelle idée fabuleuse de fermer ces voies rapides pour y déverser dessus, le sable. Faut-il y voir une tendre lubie de soixante-huitard qui nous la ferait à l'envers ? Même l'historique Georges Pompidou, fleuron d'un ex-Paris pro-voiture s'englue de crème solaire. Cette rêverie de Roi réalisée à grands coûts de sacrifices pour le peuple parisien offre une plage bohème qu'un vent du Nord emplit de ses relents soufrés et que nos vacanciers, Paris vidé de ses voitures, croient "saine". 

Par le fleuve, la transformation n'en ait que plus évidente ; l'ambiance des jardins du Palais Royal du temps de Philippe d'Orléans font leur réapparition sur le bitume abandonné par les pneumatiques indésirables. Une foule amassée, festive, alcoolisée, des commerces improvisés, ambulants, illégaux. La canette de bière à 5€ dans un seau d'eau tiède, les bouteilles de mauvais mousseux qui vomissent leurs excès. Et l'équipe de la sécurité civile qui veille, suivie par celle de nettoyage de la Mairie de Paris, tout de vert vêtue qui attend impatiemment les derniers départs, tard dans la nuit, pour effacer de leurs jets puissants les affres des jeux et du pain



L'idée de rendre aux piétons les bords de Seine est respectable. Mais laisser s'y développer d'autres excès, d'autres maux démontrent la faiblesse dans son application. Pendant ce temps, on montre du doigt les belles anciennes, impeccablement entretenues, contrôle technique en main, le même que leurs récentes consœurs, sans la moindre indulgence supplémentaire, qui rendent belle cette ville que tant de terriens aiment venir visiter. Pourtant, leur temps est compté ; elles seront en septembre 2014 interdites de circuler dans la capitale française...