mercredi 5 décembre 2012

Les premières gelées signent généralement la remise des véhicules anciens. Cok'Hillette n'y échappe pas ; la grange lui servira d'abri jusqu'au printemps.



mercredi 7 novembre 2012

Vers une interdiction de rouler des véhicules anciens ?

Excusez ce silence ; nous devons sans cesse nous battre pour conserver nos libertés.

A l'image de cette photo des années 60 où nos belles anciennes ne peuvent plus rouler, bloquées, stoppées, à l'arrêt. Si nous ne faisons rien, à chaque fois que nous prendrons le volant de nos belles anciennes, nous serons hors-la-loi. En 2014, Paris. Et ensuite ? Troyes, Nantes, les Nationales, les bords de mer ? 
Rouler en ancienne dans Paris n'a pas de prix. Soyons les gardiens de nos libertés. 


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mercredi 17 octobre 2012

Lapalisse 2012


"Le voyage est une espèce de porte par où l'on sort de la réalité 
comme pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve" 
Guy de Maupassant


Le voyage commence par les cartes routières, les projets d'itinéraires, les sites incontournables. Certes, tenir en main ce fichu chronomètre pour se soumettre encore aux nécessaires impératifs horaires mais avoir toute la liberté jusqu'aux prochains. Pénétrer dans une réalité inexplorée avec cette idée fabuleuse que des trois, le chauffeur, le passager et le véhicule, seul ce dernier a pu déjà l'explorer... Vézeley a été l'une des étapes de Cok'Hillette dans les années 60. Un retour aux sources avec une nouvelle génération de propriétaires. Recueillement à la basilique Ste Madelaine après une inexorable montée par la départementale 951.  Nous étions conscients de la difficulté mais en comparaison des cols alpins de la Route des Grandes Alpes, personne n'a osé y faire la moindre allusion... C'était ainsi et ce fut plutôt aisé d'ailleurs. 




Cok'Hillette effectuait son premier grand voyage depuis 1974. Les verts bocages morvandais offraient leurs plus beaux atouts sous un soleil automnal. Et le vieux tub se faufilait méthodiquement sur les petites routes sinueuses. Direction le Sud. 




Moulins atteint, le Nationale 7 nous déroulait son tapis rouge jusqu'à Saint Gérand le Puy. Fanfare et honneurs municipaux pour nous accueillir.





Les cousins Hervé et Dominique ont organisé un bivouac -de luxe, il faut en convenir- dernière étape avant Lapalisse. Ambiance osmotique entre passionnés. Pour catalyseur, le forum Type H Nostalgie dont ce n'est pas encore le premier anniversaire. Il est magique d'atteindre un tel résultat avec pour seul outil de base, internet. 




La magie va continuer d'opérer mais cette fois, sous la houlette de Thierry Dubois, organisateur de l'embouteillage de Lapalisse. On bouchonne déjà pour accéder à l'Aire des Vérités où plus de 400 véhicules attendent déjà. Ils seront 850 au plus fort de la journée. Je n'ai jamais vu ça ; autant de véhicules, fidèlement apprêtés pour reconstituer les célèbres bouchons de la Nationale 7 des années 60, avant que les autoroutes ne désengorgent le trafic dans ces villages pleins de charme qui portent aujourd'hui les heureux stigmates des trente glorieuses. Un patrimoine en danger qui s’effiloche au fil des années... 




Illustrons cette disparition annoncée avec l'exemple des deux relais de Vermenton (Yonne) sur la Nationale 6. Un demi-siècle sépare ces deux photos.





Menu à 350 (anciens) francs !

Toujours à propos de la Nationale 6 (qui rejoignait la 7 à Lyon), Pascale Robert-Diard écrit "On n'a pas compté les peupliers. On a plutôt traqué les haltes nourricières des ventres de Paris. Ceux des voitures chargées à bloc sur la route des congés payés, qui réclamaient leur plein d'essence. Ceux des conducteurs, insatiables, auxquels on rappelait sur chaque pignon de maison en bord de route que l'heure de l'apéro avait sonné."


Joël Hisquin, vermentois, est à sa manière le conservateur de ce glorieux passé : "A l'époque, il y avait 17 restaurants entre le début de Vermenton et la fin, une pompe à essence tous les 50 mètres, c'était fou !".  Pascale Robert-Diard poursuit : "L'époque, faut-il préciser, est une longue parenthèse qui s'étend du milieu des années cinquante au début des années soixante-dix. Vermenton était alors le paradis des routiers. Pour eux, le restaurant Reboli était ouvert 365 jours par an, 24 heures sur 24 et la voiture du patron faisait la navette entre la salle de restaurant et les trois kilomètres le long desquels les camions étaient garés." 

Mais le temps s'est écoulé... 






Aire des Vérités - Lapalisse (Allier) - 13 octobre 2012 - 9:00

Marie a opté pour le marin et pantalon Coco Chanel. Nous sommes inondés de véhicules plus beaux les uns que les autres... Une marée de joie, un océan de chromes dans la fraîcheur matinale.






Nous y serons bloqués trois heures. Naufragés volontaires. 












Façon couleur des années 60 avec les Kodachrome au rendu chaud...






Enfin, sur le Nationale 7 !


Quelques noms d'oiseaux, pour la forme...




Le vrai, l'unique responsable du bouchon, c'est lui ! Thierry Dubois sur sa BMW R60 de 1958.

Une foule digne des plus belles arrivées du Tour de France. Au loin, le château de Lapalisse.


Je retrouve la Juva du secours routier. Souvenez-vous, 
ces véhicules financés par le Touring Club de France au milieu des années 50 !



L'ère du numérique
Enfin, puisqu'il faut vivre avec son temps, quelques "clichés", terme désuet, pris à l'APN. 
Comprendre Appareil Photo Numérique !



Dans l'esprit des films de Verneuil, Cent mille dollars au soleil :

Une dernière :




Au retour, il fut si triste de quitter la fameuse Nationale 7 à Moulins et notre ami Tito qu'il n'a jamais cessé de pleuvoir jusqu'à notre arrivée. 




Merveilleux moment de partage et de passion ! A recommander !

















jeudi 11 octobre 2012

Mea culpa

Oui, je sais... Ce n'est pas franchement volontaire de ma part mais le verdict est sans appel : je ne donne jamais le volant de ma Cok'Hillette... Je tâcherai de me corriger, d'accord ? 

Portraits des privilégiés...

Le premier de tous : Jean-François. Amoureux des Type H dont l'un d'entre eux est de 1954. Jeff est un Ch'ti exilé aux States et venu tout spécialement en France en compagnie de Sharon pour la rencontre 2012 des Type H à Chesley dans l'Aube. Chesley, Jeff et non Chelsey. Ton GPS t'a conduit en Bourgogne mais fort heureusement, tu étais à l'heure pour l'inauguration du musée. Souviens-toi, c'est toi qui avais l'honneur de couper la banderole tricolore... Quel souvenir !

Plus Breton, impossible ! Aussi c'est toujours un plaisir de recevoir chez moi Pascal, éternel curieux devant les anciennes mécaniques. Sans stage de conduite, il a spontanément compris le nécessaire double-embrayage et a ramené à bon port la vieille dame...

Enfin, la maîtresse des lieux. Certes, tardivement. Mais mieux vaut tard que jamais, non ? Et puis, quand tu conduis, Cok'Hillette est entre de bonnes mains...

Alors maintenant, à qui le tour ?

mercredi 10 octobre 2012

Cardiaques, s´abstenir !

Vous est-il déjà arrivé de perdre raison ne serait-ce qu'une demi-seconde ? Qu´une suite ordonnée d´évènements vous conduise à une situation absurde ? Et pourtant, vous y avez cru ! 
Je suis dans le dossier complexe de l´immatriculation de Cok´Hillette. L´administration préfectorale ne se contente pas des documents fournis et en exige un autre de 1974. Mais où vais-je bien pouvoir trouver ce document ? Des imprimés plein la table, un casse-tête entre les oreilles, j´appelle Roland. Roland a cherché une matinée complète les documents susceptibles de débloquer ma situation.
Il annonce le fruit de ses recherches : une lettre d´un docteur en droit de 1978 qui conforte Yvonne, veuve de Lucien, légataire du HZ de 1951, l´acte de décès de 1974 de Lucien et la carte d´immatriculation provisoire datée du 23-07-49.
C´est à ce moment précis que débute la demi-seconde !
Une carte d´immatriculation provisoire de 1949 ? La carte grise de première immatriculation est d´octobre 1951... Est-il possible que le véhicule n´ait obtenu sa définitive que plus tard ? Etait-ce de possibles pratiques à l´époque ? Je n´ai jamais vérifié l´année à partir du numéro de série... Oui, c´est vrai ! Pourquoi ne l´ai-je jamais fait ? Et si c´était un 49 ???
La demi-seconde se termine quand un détail me revient : les emboutis à l´arrière !
Voilà le soufflé retombé. Une demi-seconde de frayeur, comme une ultime surprise de la part de ce véhicule extraordinaire...
Et le cartésien revient. Cok´Hillette est bien de 51 et c´est sûrement les interférences d´une autre affaire qui concernait un 49 qui sont venues perturber mon raisonnement. En fait, j´ai levé définitivement l´énigme à la réception des trois documents envoyés par Roland. La carte d´immatriculation provisoire est en date du 23.07.74 mais concerne la Caisse Primaire d´Assurance Maladie - Division Immatriculation. Rien à voir avec Cok´Hillette. L´année 1949, elle, est citée mais concerne la donation entre époux mentionnée par le Docteur en Droit dans son courrier de 1978. Un concours de circonstance et une fatigue face à la complexité administrative m´ont conduit à une tachycardie intense mais de courte durée... Rien de grave, Docteur !

mardi 9 octobre 2012

Cap sur Lapalisse !

Quel délice de se plonger dans les cartes... d´éviter les péages... d´opter pour ce qu´il y a de plus lent... La quête du bucolique !

Cok´Hillette a montré le bout de son museau à l´occasion de la rencontre des Type H en juin dernier. Mais avouons-le ; la vieille dame jouait à domicile ! Les dernières investigations ont honoré la baroudeuse aux chevrons. Mais 60 ans plus tard, quelles sont ses réelles capacités à avaler l´asphalte ?
Le prochain test grandeur nature est programmé : cette fois, direction Saint Gérand le Puy dans l´Allier où Hervé assure l´étape avant l´embouteillage de Lapalisse le 13 octobre. Pour ce faire, l´itinéraire empruntera un tronçon de Nationale 6, Vézeley, les forêts morvandelles puis la Nationale 7. Des étapes-photo sont prévues tout au long de cette échappée belle et le doux espoir que la belle appréciera...
J-3 !

Et retrouvez le joli coup de crayon de Thierry Dubois :
http://www.facebook.com/photo.php?fbid=10151145790518991&set=a.252175588990.139068.790183990&type=1&relevant_count=1

mardi 2 octobre 2012

La route des Grandes Alpes

 




Une route «qui côtoiera les glaciers et les précipices,
sinuera le long des champs de neige
et surprendra les torrents à leur source »

Telle fut la volonté première du Touring Club de France. Créer un axe Nord / Sud qui relie sur plus de 600 km le Lac Léman à la Côte d´Azur, Thonon-les-Bains à Menton.

16 cols de plus de 2000 mètres dont celui de l'Iseran (2764m). 15000 mètres de dénivelé cumulé, l'équivalent de trois fois le Mont Blanc. Quatre parcs naturels traversés ; La Vanoise, les Ecrins, les Queyras et le Mercantour. Des chiffres à donner le vertige. C'est la route de tous les records. Place à l´une des plus mythiques routes de France.

Le T.C.F. rend public son projet en 1904.  L´Etat, particulièrement impatient, déclare cette route à son classement national en 1906. Elle n´existe pas encore : les premiers coups de pioches retentissent en 1909 ! Les premiers usagers peuvent y rouler partiellement à partir de 1920 mais la Route des Alpes s´achève définitivement en 1937 ( les travaux vont au rythme des aléas politiques avec l´Italie )

Après avoir assumé une partie de son financement, le T.C.F. assurera sa promotion et sa signalisation, sensibilisant les hôtels afin qu´ils proposent un produit et un service adaptés. La route n´aura pas le succès escompté. Bien qu´inaugurée en 1932, pour rejoindre aussi la Méditerranée, la Route Napoléon lui volera la vedette.

La Route des Alpes est rebaptisée Route des Grandes Alpes en 1950. 


 


 Nice est désormais à un jour et demi de route de Chamonix.
 
 


 
 






Briançon



Barcelonnette


Aujourd´hui subsistent des panneaux indicateurs qui informent les touristes et quelques tables d´orientation.










Yvonne tenait quelques cahiers de bord sur lesquels elle notait soigneusement les prises de vues. De façon anecdotique, les vacances 1955/1956 sont précédées de la mention manuscrite "Premier film en couleurs Kodachrome". Ce sont ces notes qui ont permis de retracer les itinéraires avec précision. Curieusement, il ne sera retrouvé aucune trace de ces films... Ni des photographies. Ont-elles été toutes offertes au fonds du Touring Club de France ?

Itinéraire de Cok'Hillette en 1955 et 1961 : 



Cok´Hillette, plaque du TCF gaillardement vissée sur la calandre, a donc fréquenté cette route sportive de haut niveau. 11cv, trois vitesses, des freins relativement rudimentaires à l´assaut des cols alpins et pas des moindres : Col de l´Iseran (2764m), Col du Galibier (2677m) ou encore Col de La Cayolle (2327m). Au total, près de 80% des 700 km qui composent la route des Grandes Alpes.


Photo de Cok'Hillette prise en 1955 au Col du Galibier


Cok'Hillette m'a murmuré à l'oreille qu'elle aimerait bien me faire découvrir la route des Grandes Alpes un prochain été. Je ne me sens pas la force de la contrarier...


dimanche 30 septembre 2012

Ervy-le-Châtel (Aube)


Quel plaisir de piloter un tel engin. Outre les qualités (et les défauts, soyons réalistes) du Type H, le moteur de traction a une particularité sur toutes les autres motorisations ; son doux ronronnement qui fait hautement référence aux productions des années 30/40. A une autre époque. Couplé à une boîte de vitesses dont le passage fait penser à du matériel neuf, la précision mais aussi l´expérience (on ne passe pas les vitesses n´importe comment !) en font un engin qui ne se conduit pas mais se pilote !

vendredi 28 septembre 2012

Touring Club de France

TCF. Trois lettres et un concept : tout ce qui touche de près ou de loin au tourisme. Cette association (1890-1983) a joué pendant près d´un siècle un rôle prédominent dans ce qui convient aujourd´hui d´appeler "le développement touristique".
Au premier jour, ses fondateurs s´inspirent d´un modèle anglais qui s´intéresse exclusivement au cyclisme. Mais rapidement, ses actions s´élargissent. Le TCF n´attend pas la tendance, il la crée ! Les initiatives sont des propositions de nouvelles routes, la mise en place de panneaux de signalisation, de bornes et plus étonnant, des tables d´orientation, des bancs ou des refuges !






Même s´il s´adresse longtemps aux classes sociales instruites ou aisées, alors vrais seuls bénéficiaires du tourisme à l´époque, le TCF devient en quelques années seulement un acteur incontournable de la sauvegarde du patrimoine et de la protection de sites naturels.  A un tel point que l´Etat Français se voit dans l´obligation de consulter et composer avec le TCF. Cette hégémonie lui vaut le statut informel de ministère du tourisme jusqu´à la fin des années 30. Son prestigieux siège au 65 Avenue de la Grande Armée à Paris devient un haut lieu de consultation : cartes, récits, atlas... enrichis sur une base de bénévolat de ses 700 000 membres. Quand on sait la curiosité qui anime ces pionniers  passionnés de voyages, on imagine la pertinence d´un tel procédé. Une revue mensuelle fait le relais de ce fonds perpétuellement enrichi.


On doit au TCF la réalisation, parmi tant d´autres, de la route de la corniche de l´Estérel en 1903, la route des Grandes Alpes qui relie sur 700 km du Nord au Sud, le Lac Léman à Menton (sera développé à l´occasion d´un prochain article) ou encore le Camping du Bois de Boulogne en 1951.



La revue mensuelle du TCF d´octobre 1951 (date de sortie de Cok´Hillette des usines Javel) :






Petite rétrospective du TCF en images...


Hôtel de Blangy sur Bresle - Mai 1902
"Avant le déjeuner..."
Collection du Conseil Général de la Somme
On aperçoit la plaque murale du Touring Club de France à droite du porche.



Création à l´initiative du TCF de la route reliant Toulon à Gênes
plus connue sous le nom de route de le corniche de l´Estérel.


Hôtel des Invalides à Paris - 1915
Don du Touring Club de France de tonne d´eau potable pour les soldats au front.
Fonds du TCF


Camping de Guéthary - Années 50
Fonds TCF


Juva offerte avec vingt autres véhicules par le Touring Club de France
à l´État français pour assurer le secours routier - 1954


Maintenant, vous êtes en droit de vous demander quel rapport peut-il exister entre le TCF et Cok´Hillette ? A priori, aucun ! Et pourtant, il est plus impressionnant qu´il n´y paraît...

La première fois que j´ai vu Cok´Hillette, j´ai remarqué sur sa calandre une plaque métallique ronde.


Détail de la plaque fixée sur la calandre de Cok´Hillette. 


Dans le milieu des années 50, le TCF a réalisé la plupart des projets marquants de cette première moitié du XXème siècle en matière de tourisme économique en France. Des grêves de 1936 aux accords de Matignon découleront les congés payés puis la démocratisation du tourisme. Mais au lendemain de la seconde guerre mondiale, le tourisme de masse reste modeste.
En 1953, Lucien est ingénieur chez Thomson Houston. Il a 56 ans. Instruit, aisé, son profil est généralement celui des membres du TCF. La plaque vissée l´annonçait évidemment mais c´est un autre document beaucoup plus éloquent qui le prouvera.

Roland m´a envoyé il y a quelques jours les documents susceptibles de débloquer la situation administrative dans laquelle se trouvait l´ immatriculation de Cok´Hillette. Dans son courrier, il a glissé deux bonus. Le récépissé de la vignette automobile de 1973, peut-être la dernière avant le décès de Lucien et une carte de 7 x 11 cm. Une typographie caractéristique de l´époque, le nom de l´adhérent écrit à la plume et quelques timbres estampillés TCF collés.


(photo provisoire)
Carte d´affiliation au Touring Club de France n° 1 725 096

Ce document est une nouvelle pépite dans l´histoire de ce véhicule. Amateurs de photographies, de vidéos aussi, Yvonne et Lucien ont probablement contribué à enrichir le fonds du Touring Club de France à l´occasion de leurs nombreux voyages. L´enquête pourrait se poursuivre en tentant d´identifier s´ils sont les auteurs de certains clichés propriété du TCF... A suivre...